Le peuple québécois est victime d’un racisme systémique promu par les lobbies

Cet article fait suite à ce que nous avons publié sur le site internet du Mouvement républicain du Québec, le 9 mai 2017. Nous nous posions alors cette question : « Il y a un mystère qui devra bientôt et rapidement être résolu. Tente-t-on dans les hautes instances gouvernementales de nous dissimuler un plan machiavélique visant à détruire l’identité québécoise, contribuant ainsi à la disparition et à l’extinction de notre nation francophone ? ».

Il est très clair que le foyer des mouvements anarcho-communistes d’extrême-gauche (ou plutôt d’extrême-droite) prend sa source au sein des institutions d’enseignement telles que l’Université Concordia, l’Université du Québec et le Collège de Maisonneuve. Nous parlons ici de l’Association facultaire étudiante des sciences humaines de l’UQAM (AFESH), de la Société Générale des Étudiantes et Étudiants du Collège de Maisonneuve (SOGÉÉCOM), et du Groupe de recherche d’intérêt public du Québec (GRIP) à Concordia. Par leurs écrits et leurs actions répréhensibles, ces groupuscules extrémistes, — à l’ombre des associations étudiantes —, incitent à la haine d’un groupe identifiable, composé d’individus qui ne souhaitent que protéger leurs acquis et leur identité en tant que peuple et en tant que nation.

L’AFESH est le genre d’organisation extrémiste de gauche qui incite à la haine du blanc – en particulier du blanc québécois – à laquelle le gouvernement tend l’oreille pour mettre en place sa commission provinciale sur le racisme systémique des québécois.

Voici un document préparé par l’Association facultaire étudiante des sciences humaines de l’UQAM, publié sur la plateforme réflective étudiante Dissident.es. Dans ce document intitulé « Quelques pistes d’action contre la haine nationaliste », il est écrit en substance :

« Quelques jours après l’assassinat du 29 janvier à la Grande mosquée de Québec, l’équipe de l’AFESH a  après avoir été informé d’affichage “nationalis[t]e identitaire raciste” à l’université, en précisant avec raison que de telles affiches et les activités qu’elles annoncent n’allaient plus être tolérées. Suite à un backlash intense des nationalistes vis-à-vis de cette publication, l’AFESH a  concis et très intéressant que nous vous invitons à lire. Il explique très bien pourquoi nous pensons que les nationalismes québécois et canadiens sont des idéologies haineuses et rétrogrades. »

Après avoir « réfléchi » à des moyens de lutter concrètement contre les nationalistes, l’association émet alors des idées pour le moins controversées. En voici trois exemples :

  • Mettre fin à la reconnaissance et au financement des comités étudiants dont la mission centrale ou l’une des missions principales est de promouvoir tout nationalisme colonialiste, en particulier notamment ceux du Québec et du Canada.
  • Reconnaître systématiquement l’usurpation des terres autochtones lors de chacune de nos activités publiques.
  • Ne plus tolérer les drapeaux québécois ou canadiens lors des manifestations et autres activités étudiantes.

L’AFESH poursuit ainsi : « Les militant-es identitaires (ça sonne mieux que “xénophobes”, n’est-ce pas?) trouveront sans doute ironique que des gauchistes comme nous ne montrent pas d’ouverture et de tolérance envers eux et elles et qu’au contraire, nous cherchions en quelque sorte à les bannir de notre milieu. Ces gens continuent de se fier à la civilité libérale pour ne pas qu’on leur rende les coups qu’eux et elles et leurs ancêtres ont infligés aux opprimé-es (et pas que racisé-es) depuis des années, des décennies, des siècles! Comme collectivité, nous avons hésité assez longtemps pour que les Martineau de ce monde lessivent le cerveau d’une véritable armée de déclassé-es de la mondialisation néolibérale au point où l’un d’eux soit passé de la parole aux actes en flinguant six hommes il y a à peine quelques jours. Pendant ce temps, d’autres adoptent ouvertement les méthodes d’agitation national-socialistes dans nos rues. Malheureusement, il est déjà trop tard pour ces victimes comme pour les xénophobes militant-es. Plus de temps à perdre avant de nous attaquer « by any means necessary » (par tous les moyens nécessaires!) à la racine nationaliste de ce mal; nous pourrons peut-être éviter ainsi de futures hécatombes. »

Je vois dans votre pamphlet des propos haineux anti-nationaliste, une tentative de museler les idéologies qui ne vous rejoignent pas. Noir sur blanc, certaines de vos ligne sont troublantes et votre intransigeance fait peur. La liberté d’expression a un côté désagréable, celui de laisser s’exprimer l’opinion contraire. — Guy Veilleux

Intimidation, vandalisme et menaces de mort

Comme chacun le sait, le Mouvement républicain du Québec organisait le 17 juin dernier un important colloque réunissant dix conférenciers de renom et de tous les horizons. Des sujets aussi variés que la liberté d’expression, l’économie, la mondialisation, la géopolitique, les relations internationales, la constitution et la démocratie y ont été abordés. Ce premier colloque du MRQ devait avoir lieu au Collège de Maisonneuve à Montréal. Le contrat avait été signé en bonne et due forme. Or, dès le 4 juin, le Mouvement révolutionnaire ouvrier (MRO Montréal) menaçait de manifester violemment la tenue de l’événement.

Trois jours plus tard, le journal Le Devoir, par l’entremise de sa journaliste Lisa-Marie Gervais, publiait un article intitulé « Des porte-étendard de l’extrême droite réunis au collège de Maisonneuve ». Cet article est de la pire ineptie, puisqu’il ne se fonde sur aucune base journalistique digne de ce nom. Il s’agit clairement de mensonge, de calomnie et de pure diffamation à l’encontre de personnes honorables. Comment quelqu’un de rationnel pourrait-il sciemment qualifier Richard Le Hir (avocat, auteur et homme politique), Daniel St-Hilaire (entraîneur olympique d’élite, ex-candidat du Bloc québécois), Stéphane Blais (fondateur et vice-président du Mouvement intégrité Québec), Jean-Jacques Nantel (auteur et géopoliticien), Hans Mercier (avocat, chef du Parti 51), Me Claude Laferrière (double médaillé du Gouverneur général du Canada) et tous les autres conférenciers d’être des porte-étendard de l’extrême-droite ?! C’est complètement hallucinant. Nous considérons donc que le journal Le Devoir a allumé le feu aux poudre, mettant en danger l’intégrité et la sécurité des conférenciers, des membres du MRQ et de leurs collaborateurs.

Suite à cet article, le jour même à 14:58, le Mouvement républicain du Québec recevait une lettre de la direction du Collège de Maisonneuve lui annonçant que le contrat de location était résilié et que le colloque n’aurait pas lieu entre ses murs. Étrangement, à peine deux heures plus tard, Lisa-Marie Gervais publiait un second article dans lequel elle annonçait que le colloque du MRQ n’aurait pas lieu au collège de Maisonneuve (cet article fut modifié dès le lendemain avec l’aide de la journaliste Sarah R. Champagne). Lisa-Marie Gervais s’empressa de clamer la nouvelle — comme une fierté — sur son compte Twitter (à 17:51).

Ne retrouve-t-on pas ici une sorte de collusion sous-jacente entre différents organismes et organisations ayant pignon sur rue ? Le 19 juin dernier, la Société générale des étudiantes et étudiants du Collège de Maisonneuve (SOGÉÉCOM) publiait un document pernicieux intitulé : « Le Rassemblement du Mouvement républicain du Québec (MRQ) et la banalisation inquiétante de discours ouvertement racistes et xénophobes ». Ce document est aussi diffusé sur , une page Facebook dans laquelle les étudiants peuvent échanger des informations et des services. Tout ceci sous la houlette du Collège de Maisonneuve.

Ce document haineux met désormais la vie d’honnêtes citoyens en danger, en leur portant des intentions et une tendance politique qui ne sont pas les leurs. En effet, la SOGÉÉCOM publie sans aucune retenue des noms et des photo-portraits, pouvant contribuer à nuire à l’intégrité physique et morale des personnes concernées, puisque le document attise la haine contre elles. Il est inconcevable que tout cela se fasse sous le couvert d’une institution académique.

C’est à ce moment que les choses se corsent

À la toute hâte, le Mouvement républicain du Québec, — avec l’aide de ses collaborateurs —, réussit à déplacer le colloque à 30 Km de Montréal. L’événement a été généreusement accueilli par les propriétaires d’un centre équestre, à Saint-Lazare. Près de 250 personnes venant de toutes les régions du Québec y ont assisté. La journée se déroula dans une ambiance tout-à-fait conviviale, durant laquelle les participants ont pu écouter les dix conférenciers sous le signe de la démocratie au sens le plus noble du terme (il est à noter que l’intégralité de l’événement sera diffusée à raison de une conférence toutes les 48 Hres, à partir du 28 juin).

Or, depuis que Lisa-Marie Gervais a mis le feu aux poudres en qualifiant les conférenciers et l’ensemble du Mouvement républicain du Québec de « porte-étendard de l’extrême-droite », des dizaines de médias alternatifs et de pages Facebook, — gérés par ceux qui se nomment eux-mêmes les « antifas » —, ont repris cette calomnie à leur compte pour proférer des menaces à l’encontre des participants et des organisateurs du colloque. À la veille de l’événement, il y eut des actes de vandalisme au centre équestre. La propriétaire des lieux a reçu des dizaines d’appels d’intimidation et une quinzaine de menaces de mort !

Étienne Paré, dans son article tendancieux, écrit : « C’est elle qui a proposé d’ouvrir les portes de son ranch tellement elle était enragée que les antifas s’attaquent à la démocratie en menaçant de perturber une rencontre politique pacifique. Elle en payait toutefois le prix le jour de notre rencontre. Des groupes d’extrême-gauche avaient réussi à la retracer et la menaçait par téléphone.

Nous savons que les appels téléphoniques étaient logés à partir des locaux du Groupe de recherche d’intérêt public du Québec à l’Universté Concordia. Ceci n’est guère surprenant lorsqu’on sait que l’anarchiste Jaggi Singh compte parmi les trois employés du GRIP. En 2004, le New York Daily News évoque le profil de Singh dans un article traitant d’un groupe de manifestants en colère à la convention nationale républicaine. L’article le décrit comme un militant de confession musulmane violent et formé aux armes. L’activiste a été libéré d’une prison ontarienne le 12 juillet 2010 grâce à une caution de 10 000 $ payée en partie par le député de Québec solidaire, Amir Khadir. Le représentant de la circonscription de Mercier à l’Assemblée nationale s’est aussi porté garant avec deux autres personnes d’une caution de 75 000 $ si Jaggi Singh ne respectait pas ses conditions de remise en liberté (Radio-Canada).

Les 250 personnes présentes lors ce congrès ne valent pas un tel déferlement de mépris. Ils sont nos voisins, nos collègues, nos parents: des gens ordinaires et innoffensifs, mais qui resentent le besoin de tourner les coins ronds pour atténuer leurs peurs. Pas de quoi parler d’extrême-droite!

Étienne Paré

La montée du fascisme au Québec

La citation : « Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes les antifascistes » n’est pas de Winston Churchill ni de Huey Long comme la vindicte populaire semblerait le croire, mais au Professeur Halford E. Luccock.

Il paraît logique qu’un citoyen doutant un fonctionnement fascisant du régime actuel aura alors peut-être pour réaction de se diriger vers ceux qu’il croit expert dans ce sujet : les groupuscules « antifascistes ».

Mais ces derniers en arrive même à juger tout et son inverse de « fasciste »… sauf le fascisme lui-même. C’est par ce constat que se développe une mission contre-révolution de ces soi-disants « antifas » désormais accusés d’incarner une nouvelle forme de police de la pensée, ceci parfois à l’insu de leurs convictions profondes : un paradoxe qui permet à leurs détracteurs de les qualifier péjorativement d’« idiots utiles au système ». Un exemple récent très parlant: les tentatives de censure manu militari à l’encontre d’Étienne Chouard.

Galvanisée par le mouvement de grève étudiant, la mouvance d’extrême-gauche « antifa » a récemment refait surface à Montréal. Découlant de la mouvance anarchiste nihiliste, elle se définit par nombre de contradictions, mais surtout par sa lutte contre la liberté d’expression. Ne s’attaquant jamais aux idées de façon intellectuelle, elle est reconnue dans de nombreux pays pour ses attaques contre des manifestations, des conférences, des collages d’affiches et surtout des librairies, qui sont les moyens d’expression de ceux qui n’ont pas les médias avec eux. Les groupuscules « antifascistes » sont financés en sous-main par l’Open Society Foundations (OSF) du milliardaire George Soros, par l’intermédiaire de la Tides Foundation et de l’Alliance For Justice (référence : Discover The Networks).

Le Mouvement républicain du Québec et le centre équestre ont donc été les victimes de cette , une organisation anarcho-communiste qui sévit dans la métropole. Le Parti Communiste Révolutionnaire du Canada est un parti marxisme-léninisme-maoïsme non électoral du Canada. L’organisation prône la guerre populaire prolongée comme voie de la révolution dans les pays soi-disant « impérialistes ». Les groupes se réclamant de l’appellation Action antifasciste ne sont ni un parti, ni une organisation politiquement constituée, ni une association. Ils s’organisent en « collectifs » qui agissent par différents moyens : manifestations, actions plus violentes, partage d’informations, réflexion théorique sur l’antifascisme, graffiti, musique, etc.

En fait, ceux et celles qui se réclament des antifascistes sont les véritables fascistes.

Nous les appellerons donc désormais les , terme qui convient mieux à leurs actions anti-démocratiques. Ceux qui propagent la peur sont ceux qui font du vandalisme sur une propriété privée, qui harcèlent et intimident des individus, qui profèrent des menaces de mort et qui posent des actes dans le but de nuire à l’intégrité physique de personnes tout-à-fait innocentes. N’ayons pas peur des mots : les « Antifas » sont de véritables terroristes.

En effet, le 12 juin 2017, le Département de la Sécurité intérieure du New Jersey a officiellement classé les Antifas comme étant une « organisation terroriste nationale ». Le site les décrit comme « un sous-ensemble du mouvement anarchiste et se concentre sur des questions de racisme, de sexisme et d’antisémitisme, ainsi que d’autres injustices perçues ». L’agence du décrit également l’incitation d’Antifa à la violence envers les « extrême droite », comme les incidents survenus à Berkeley en Californie en avril et en février. Les groupes anarchistes et antifa ont participé à des émeutes lors de la Journée d’inauguration à Washington, DC, et ils ont planifié une attaque de « stink bomb » contre un événement pro-Trump appelé « Deploraball » en janvier.

Les Antifas se sont récemment positionnés contre le vote Brexit en Grande-Bretagne, se rangeant avec Goldman Sach’s, le grand capital et l’Union européenne, et contre Donald Trump, se rangeant avec le Parti Démocrate, les néo-conservateurs et l’ultra-libéralisme qui dévasta l’Afrique du Nord via des frappes militaires. Voir aussi sur ce sujet « Du libéralisme à l’anarchisme » par Xavier Raufer pour comprendre certains intérêts communs entre les deux courants idéologiques.

Le drapeau des fascistes (et non antifas) aux Francofolies de Montréal (Québec).

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